Les Etats de l'UE ont approuvé vendredi l'entente sur le budget pour l'année 2013 et sur la rallonge nécessaire pour 2012 conclue, jeudi, entre la présidence chypriote de l'UE et le Parlement européen, a annoncé le porte-parole de la présidence chypriote. Le Parlement doit encore approuver formellement cet accord, qui ne fait pas l'unanimité des 27 Etats de l'UE.
L'entente a été conclue grâce à une majorité qualifiée car le Royaume-Uni, la Suède, les Pays-Bas, l'Autriche et le Danemark l'ont rejetée, a appris l'AFP de source diplomatique.
La commission des budgets du Parlement européen se prononcera mardi prochain.
Selon les informations obtenues par l'AFP auprès des délégations et du Parlement européen, l'accord est double : il porte sur une rallonge conséquente de l'ordre de 6 milliards d'euros pour le budget 2012 afin de financer plusieurs programmes, dont les bourses d'étudiants Erasmus, et sur le projet de budget pour l'année 2013 amendé par les Etats, avec une coupe de 5 milliards d'euros sur les demandes de la Commission.
Le projet d'accord trouvé sur le budget pour 2013 prévoit 133 milliards d'euros pour les dépenses, soit 5 milliards de moins par rapport aux 138 milliards demandés par la Commission, au détriment essentiellement de l'enveloppe consacré à la croissance et à l'emploi.
Le Parlement européen avait lié les deux discussions et les négociations achoppaient jusqu'à ce jour à cause du refus des Etats de régler le problème du reliquat pour 2012.
L'accord va permettre d'abonder le programme Erasmus et de régler des remboursements de l'ordre de 1,47 milliard d'euros pour l'Espagne, de 1,58 milliard d'euros pour la Pologne et de 508 millions d'euros pour la Grèce.
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lundi 03 décembre 2012 - 09h13
Voila: on va à priori encore se faire avoir et ils vont venir nous expliquer que c'est un bon accord. En fait on s'y attend et les effets de manche de nos ministres (que ce soit l'industrie ou l'agriculture) sont pitoyables au vu de leur impuissance qui est bien réelle. Seule solution, il faut que les prix augmentent et que le consommateur paie sa nourriture à son prix réel au lieu que ce soit l'impôt payé par seulement la moitié des contribuables qui le nourrisse.