Les autorités sanitaires canadiennes ont annoncé le 8 novembre 2014 la mise en place d'un vaste périmètre de sécurité en Colombie-Britannique (ouest) où l'abattage de 146.000 volailles est pratiquement terminé dans cinq fermes touchées par la grippe aviaire de la souche H5N2.
En raison de cette souche hautement pathogène avec un risque élevé de transmission rapide entre les animaux, et « compte tenu du grand nombre d'exploitations d'élevage de volailles situées dans le sud de la Colombie-Britannique », une « zone de contrôle primaire s'étend au-delà des lieux actuellement touchés », a indiqué Harpreet Kochhar, chef vétérinaire de l'Agence canadienne des inspections des aliments (ACIA).
Une vaste zone réglementée
Dans une vaste zone allant de la frontière américaine à 700 km au nord de la Colombie-Britannique, et de l'océan Pacifique jusqu'à la province de l'Alberta à l'est, il est interdit de déplacer volailles, viandes, œufs et équipements ou aliments qui ont pu être en contact avec les animaux infectés.
Les exploitants seront indemnisés d'ici 6 à 10 semaines à la pleine valeur marchande des volailles.
Il y a une semaine, la découverte de volailles mortes dans deux élevages de la vallée du Frazer avait mené à la mise en quarantaine de ces exploitations, puis à l'isolement dans les jours suivants, de trois autres fermes.
H5N2 faiblement transmissible
Le virus H5N2 est un sous-type dont on sait qu'il affecte les oiseaux sauvages et domestiques et qui, en raison de son caractère hautement pathogène, a un taux de mortalité élevé dans les élevages, a indiqué l'ACIA.
La grippe aviaire de type H5N2 est très faiblement transmissible à l'être humain, contrairement au virus H5N1.