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Céréales/Oléagineux

« Le marché est à l'équilibre » (Agritel)

Publié le mercredi 29 janvier 2014 - 16h50

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Le potentiel de baisse de prix ne dépasse pas 10 €/t en blé ou en maïs, mais pourrait atteindre 30 à 40 €/t en colza, estime Agritel.

 

« Nous sommes à des niveaux de prix bas, avec une tendance qui reste baissière », a commenté Michel Portier, directeur d'Agritel, le 29 janvier 2014 devant la presse. Mais il n'imagine pas un décrochage des céréales ou du soja du niveau envisagé, le 22 janvier, par Cyclope.

 

D'abord, explique Michel Portier, le prix du maïs a déjà chuté de 40 % depuis un an, celui du blé d'environ 30 %. Difficile d'aller plus loin au regard des coûts de production actuels. Cette baisse des prix des céréales reflète, selon lui, l'état des marchés des grains. « Tous les éléments fondamentaux sont pricés. Le marché est à l'équilibre. » Ce que traduit le faible niveau actuel de volatilité des prix, ajoute le directeur d'Agritel.

 

En 2014-15, sauf accident climatique majeur, le marché mondial du blé s'annonce à nouveau plutôt équilibré. La vague de froid actuelle en mer Noire n'inquiète pas les opérateurs dans la mesure où les cultures sont protégées par une bonne couverture neigeuse. C'est moins le cas aux Etats-Unis où le consensus des analystes envisage un gel de 5 à 10 % des blés cet hiver (5 % en année moyenne). La sécheresse en Australie, où les semis n'ont pas débuté, n'impacte pas les marchés.

 

Les prochains mois s'annoncent un peu plus chahutés peut-être du côté des oléagineux, d'où le repli des prix plus important envisagé par Agritel. Non seulement la production de soja s'annonce « pléthorique » en Amérique du Sud, mais encore la récolte canadienne de canola a atteint un niveau historique : 18 millions de tonnes, qui seront largement exportées à partir du mois de mars.

 

Deux éléments extérieurs vont peser sur les marchés des grains cette année, conclut Michel Portier : la croissance de la Chine – importateur majeur de matières premières agricoles – ainsi que l'évolution des parités monétaires. La brutale dévaluation du peso, la semaine dernière, a déjà conduit à une rétention des graines en Argentine...

 

B.C.


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