La Fédération nationale du cheval (FNC) a fêté ses soixante ans lors de son assemblée générale qui s'est déroulée le 3 décembre à Paris. L'occasion pour elle de présenter son livre blanc d'où il ressort un besoin pressant, celui pour la filière de se professionnaliser.
Même constat pour Gérard Larcher, président du Sénat, qui dans son discours a indiqué qu'«il croyait en l'avenir de la filière à condition qu'elle se professionnalise».
Le livre blanc fait le constat des atouts et des défis à relever. A ce propos, les récentes données du Réseau de références, piloté par l'Institut de l'élevage et les Haras nationaux font apparaître «un réel problème à dégager un revenu», a signalé Marianne Dutoit, présidente de la fédération. «Nous ne disposons pas non plus d'outil de gestion sanitaire», a-t-elle indiqué. L'éparpillement de la filière est aussi un handicap.
Les solutions passent entre autres par une meilleure organisation de la filière avec une des missions définies pour chacun des acteurs, un financement de l'élevage renforcé et plus adapté, et enfin, une Pac qui prend en compte l'élevage équin.
Le sujet de l'équarrissage, avec une augmentation du coût à la charge des éleveurs, a animé les débats. La FNC alerte les pouvoirs publics sur le fait que seul un système mutualisé est apte à éviter une crise sanitaire. Au sujet du plan relatif aux bâtiments, la FNC a demandé que les éleveurs puissent en bénéficier de la même manière que les autres élevages.
Téléchargez: Le livre blanc de la Fédération nationale du cheval (2.29 Mo)