«La chimie du végétal est une priorité pour un pays comme la France», a souligné Philippe Vasseur, président de la section économique et financière du Haut-Conseil de la coopération agricole (HCCA), lors de la présentation mardi du rapport du HCCA sur la chimie du végétal.
Dans le contexte du Grenelle de l’environnement et de la recherche d’alternatives durables à la pétrochimie, la chimie du végétal a toute sa place: elle utilise des matières premières végétales renouvelables à la place des produits pétroliers.
Pour assurer le développement de cette filière, «un soutien à l’innovation doit être mis en place impérativement», a expliqué Philippe Mangin, président de Coop de France. Le rapport du HCCA précise que les actions ciblées sur la chimie du végétal doivent mobiliser au minimum 500 millions d’euros de fonds publics sur cinq à sept ans, sans compter les financements destinés à la recherche sur la génomique végétale pouvant servir à d’autres débouchés.
Philippe Vasseur a ajouté que ces 500 millions pourraient être engagés dans le cadre du «grand emprunt national» annoncé par le président de la République, dont les ressources devraient être affectées à des dépenses «porteuses de croissance et d’emploi» comme la «croissance verte».
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