D'après le bilan provisoire de Météo-France au 28 octobre 2015, dans la continuité de septembre, octobre a été plus frais que la normale pendant une grande partie du mois avec un pic de froid du 14 au 16. Très sec sur la majeure partie du pays, il a toutefois été marqué par deux épisodes méditerranéens intenses qui ont touché la Corse et la Région de la Provence-Alpes-Côte d'Azur au début du mois. Sur la Côte d'Azur, l'épisode pluvio-orageux du 3 octobre a été particulièrement violent.
La température moyenne a été inférieure à la normale sur l'ensemble du pays. Elle a généralement été inférieure de plus de 1°C aux valeurs saisonnières de la côte atlantique aux frontières de l'Est, voire localement plus de 2°C en Aquitaine, dans le Limousin, l'Auvergne et la Région du Rhône-Alpes. Moyennée sur la France et sur le mois, la température devrait être inférieure de 0,8°C à la normale.
Les précipitations ont été déficitaires sur une grande partie du pays avec un nombre de jours de pluie inférieur à la normale sur la quasi-totalité de l'Hexagone. Le déficit pluviométrique a dépassé 50 % de l'Alsace et de la Lorraine à la Franche-Comté, ainsi qu'en Bretagne, en Basse-Normandie, dans le Poitou-Charentes et le Midi-Pyrénées. Faisant suite à des épisodes méditerranéens, la Corse et un petit quart sud-est ont connu en revanche une pluviométrie excédentaire avec des cumuls atteignant une fois et demie à deux fois la normale, voire localement plus sur la Côte d'Azur et sur le nord de l'île de Beauté. Le cumul mensuel a atteint 269 mm à Oletta (Haute-Corse) et 332 mm à Cannes (Alpes-Maritimes). En moyenne sur la France et sur le mois, la pluviométrie devrait être déficitaire de près de 30 %.
L'ensoleillement a été inférieur à la normale des frontières du Nord à l'Auvergne et au Rhône-Alpes. Le déficit a souvent dépassé 20 %, notamment en Lorraine, dans la Champagne-Ardenne, ainsi qu'en Auvergne et dans le Rhône-Alpes. En revanche, le soleil s'est montré plus généreux le long des côtes de la Manche, de la pointe bretonne au nord de l'Aquitaine et dans le Languedoc-Roussillon. L'excédent a dépassé 20 % de la Loire-Atlantique à la Charente-Maritime avec un ensoleillement comparable à celui de la Côte d'Azur.