En avril, premier mois de la campagne laitière de 2011-2012, les livraisons de lait de vache sont restées « très dynamiques », avec une progression de 6,1 % sur un an, rapporte le service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l'Agriculture.
A la fin d'avril 2011, le taux de matière grasse était de 40,20 g/l, en net recul de 0,50 g/l par rapport au niveau observé en avril 2010.
D’après les déclarations des acheteurs de lait transmises à FranceAgriMer à la mi-juin 2011, la collecte brute sur l’ensemble de la campagne de 2010-2011 s’élèverait à 23,8 millions de tonnes (23,9 millions de tonnes, corrigées de la matière grasse), avec une sous-réalisation proche de 1,3 million de tonnes par rapport à la référence nationale utilisable par les producteurs.
Celle-ci a été fixée à 25,2 millions de tonnes pour la campagne de 2010-2011, augmentée de 2 % par rapport à la campagne précédente.
Selon les derniers sondages hebdomadaires de FranceAgriMer, la collecte laitière réalisée en mai 2011 serait en hausse de 1,7 % par rapport au mois de mai 2010. Cette évolution est nettement inférieure aux évolutions observées chaque mois depuis janvier.
La dynamique de la collecte de lait constatée tout au long de la campagne précédente a été perturbée, semble-t-il, par les premiers effets de la sécheresse printanière. Les éleveurs ont anticipé la réforme des vaches laitières conduisant ainsi au ralentissement de la production de lait, explique le ministère.
En Europe, les conditions climatiques exceptionnellement sèches du printemps de 2011 ont pénalisé la production laitière. Cependant, la situation est variable d’un pays à l’autre. L’Allemagne et l’Irlande, très peu ou pas du tout affectés par cette situation, conservent une collecte dynamique.
En revanche, aux Pays-Bas et surtout au Royaume-Uni, cette sécheresse printanière a pénalisé fortement la pousse de l’herbe, impactant immédiatement la production laitière, relève la note du SSP.