Le conseil d'administration des producteurs de Légumes de France a indiqué mercredi dans un communiqué que « la contractualisation peut être un bon outil de gestion des entreprises et de formalisation des relations commerciales ».
Il précise qu'« au vu des distorsions induites par l’application du décret au seul stade de la première mise en marche, Légumes de France apportera son appui aux producteurs de légumes pour faire face aux difficultés qu'ils pourraient rencontrer du fait de la mise en œuvre de la contractualisation obligatoire ».
Selon Légumes de France, le succès de la contractualisation dépend de deux facteurs essentiels :
- les autorités de la concurrence doivent exercer leur action de contrôle, et les pratiques abusives effectivement sanctionnées,
- la réglementation française sur le plan social, environnemental et sanitaire doit permettre à la production française d'être dans le marché.
« C'est pourquoi Légumes de France insiste (...) pour que le gouvernement prenne en 2011 les mesures nécessaires pour combattre les distorsions de concurrence que subissent nos entreprises en matière de coût du travail, notamment avec l'Allemagne », martèle le communiqué.
La disparition des 3R (remises, rabais et ristournes) : une aubaine pour Légumes de France Légumes de France dans son communiqué se félicite de la suppression des remises, rabais et ristournes à partir du 28 janvier, « conformément à la loi de modernisation de l'agriculture ». La fédération « tient à rappeler que les coopérations commerciales éventuelles doivent faire l'objet de véritables contreparties et met en garde contre la tentation d'imposer des coopérations commerciales qui viendraient se substituer à l'abandon des 3R ». |