Le président de la FDSEA du Calvados, Jean-Yves Heurtin, a remis sa démission, quatre jours après celle de son secrétaire général, nouvelle illustration des tensions qui règnent au sein de cette fédération agricole après les actions menées à Caen les 13 et 14 août, a annoncé vendredi le syndicat.
La FDSEA du Calvados a annoncé, dans un communiqué publié le vendredi 21 août 2015, « la démission de son président, Jean-Yves Heurtin, et de son secrétaire général, Sébastien Debieu », en raison « des événements récents », « de la disproportion » que prend « une affaire interne » et « afin de respecter, comme cela est l'objectif en tout temps et tout lieu, les biens et les personnes ».
Les tensions au sein de la FDSEA 14 sont liées à une manifestation, le vendredi 14 août 2015, au cours de laquelle des agriculteurs avaient déversé plus de 300 tonnes de déchets, à Caen, en différents endroits du centre-ville.
Selon le quotidien Ouest-France, M. Debieu a estimé que son président, Jean-Yves Heurtin, lui a donné un « coup de poignard dans le dos » en déclarant à une radio ne pas cautionner l'opération de déversement de déchets devant la direction départementale des territoires (DDTM).
Selon la préfecture, cette action devant la DDTM a entraîné au moins 200.000 euros de dégâts. Des déchets avaient aussi été déversés devant un magasin Monoprix et la préfecture.
M. Debieu avait annoncé dès le 17 août à l'AFP qu'il avait quitté ses fonctions.
L'ancient président évoque des « menaces sérieuses »
Dans un communiqué, l'ancien président de la FDSEA, Jean-Yves Heurtin, évoque « de faux propos [qui] ont excité les esprits et entraîné l'apparition de menaces sérieuses [le] concernant ».
on ne peut tout admettre...
mercredi 26 août 2015 - 22h21
On comprend le désarroi de nos éleveurs qui dans la M....... depuis plus d'une décennie; de nombreuses raisons pourraient être invoquées mais ce n'est pas l'objet ici... Toutefois malgré ces insupportables difficultés fallait-il pour les exprimer en arriver là ??? La destruction des biens n'apportent rien aux revendications et si c'était le cas, faudrait-il en conclure que nos paysans n'ont pas encore atteins la maturité de gestionnaire d'entreprise et de moyen de défendre LEURS DROITS A VIVRE ET A ÊTRE RÉMUNÉRÉ DE LEUR TRAVAIL....