Fraîchement sorti du conseil des ministres, Stéphane Le Foll a décliné mercredi 22 juillet les 24 mesures qui constituent le plan de soutien à l'élevage français. Retrouvez ici le détail des mesures.
« Les éleveurs ont l'impression que leurs efforts quotidiens ne sont pas payés en retour, a déclaré Manuel Vall, le Premier ministre, en introduction de la conférence de presse. Cette angoisse, il faut l'entendre, nous l'entendons. » Et le gouvernement entend aussi s'attaquer aux questions d'urgence comme à celle préparant l'avenir. « On ne peut pas régler que les éléments conjoncturels, a défendu Stéphane Le Foll. Il faut aussi de la lisibilité à moyen long terme. »
Le plan du gouvernement comprend six axes :
- le redressement des prix,
- la restructuration de la dette,
- des allègements de charges,
- la contractualisation,
- le soutien à l'exportation,
- un plan de compétitivité.
Mais au final, les mesures d'urgence ne sont ni plus ni moins que l'arsenal habituel dégainé en période de crise. Le ministère de l'Agriculture promet ainsi 600 millions d'euros pour alléger les trésoreries. En voici le détail :
- 50 millions pour les allègements de charges,
- 50 millions pour les exonérations de la taxe sur le foncier non bâti (TFNB),
- 200 millions pour le report des cotisations de MSA,
- 150 millions pour le report de l'impôt sur le revenu,
- 150 millions pour le report de l'impôt sur les sociétés.
Du côté des prix, personne ne compte lâcher le morceau. Industriels et distributeurs, dont les efforts ont été soulignés par les politiques comme par les syndicats, sont attendus au tournant. « Le rôle de l'Etat, c'est d'assurer par la pression la mise en cohérence de l'ensemble des acteurs », a noté Stéphane Le Foll.
Pour les investissements à long terme, la Banque publique d'investissement (BPI) pourrait débloquer 500 millions d'euros de crédits bancaires.
Sur les marchés, le ministre de l'Agriculture entend mettre l'accent sur l'exportation, avec notamment la mise en place d'une plateforme spécifique regroupant les opérateurs en quête de nouveaux débouchés. Dans l'Hexagone, le logo « Viande de France » apparaît comme un levier pour relancer les achats « patriotes ». D'ailleurs, l'Etat promet de donner l'exemple et de s'approvisionner en produits français. Il souhaite voir la restauration collective et hors foyer s'engager dans la brèche.
Enfin, Stéphane Le Foll évaluera avec Emmanuel Macron, le ministre de l'Economie, les moyens de développer la contractualisation, jusqu'alors plus présente en lait qu'en viande bovine et porcine.
Retrouvez toute l'actualité sur la crise de l'élevage.
comment on dit
mercredi 22 juillet 2015 - 20h20
le chat vient d'accoucher d' une souri le report des charges je m'en fou mais il n'est pas encore sur le vrai sujet on veut des prix agricoles pas d’aumône a remboursé la CR restant l’abri ne rend service a personne elle devient un syndicat inutile pauvre Lagniau il doit ce retourner dans sa tombe crocodile40