Structure et portance optimales, réduction du coût des semences (densité faible) et allongement de la fenêtre de tir : autant de raisons qui peuvent inciter à entamer les semis de blé dès la fin de septembre.
Mais ce choix n'est pas sans risque en termes de pression des ravageurs (pucerons, cicadelles), des maladies (septoriose, piétin-verse) et des adventices. Cette pratique n'est envisageable qu'en bonnes terres, dans une région à climat océanique et avec des variétés adaptées.
Dans les zones où le gel de printemps est à craindre, le critère de précocité à la montaison est à considérer. De même, la précocité à l'épiaison permet de s'affranchir, au moins en partie, du risque d'échaudage de fin de cycle. Réservez les variétés les plus tardives, au meilleur potentiel, aux sols profonds sous climat tempéré.