Après les arrêtés « zones vulnérables », il reste à finaliser les programmes d’action. En attendant la reprise des négociations, la FNSEA occupe le terrain.
Alors que 56 % de la SAU française étaient déjà classées en 2012, les zones vulnérables vont encore s’étendre. Le périmètre d’application des cinquièmes programmes d’action comprendra 823 communes supplémentaires au 1er septembre. Un moindre mal, vu les propositions initiales de l’administration. Les arguments de la profession – et pas seulement les manifestations – ont donc parfois fait mouche. Et ont permis, indicateurs de qualité de l’eau à l’appui, de déclasser 617 communes. Avec des différences notables entre bassins, puisque les trois quarts des déclassements ont eu lieu dans le bassin Adour-Garonne.
En attendant la décision de Bruxelles, le gouvernement considère que le volet « zonage » de sa réforme est clos. Même si, pour sa part, la FNSEA a annoncé qu’elle n’en resterait pas là.
Il faut maintenant apporter la touche finale au cadrage national des programmes d’action. La concertation reprendra après les élections aux chambres d’agriculture. A la suite de la mobilisation de milliers d’agriculteurs à travers la France sous les bannières des FRSEA et JA, le 16 janvier, les deux ministres ont rappelé leur attachement au « respect des principes agronomiques ».
Insuffisant pour le syndicat majoritaire, qui exige un moratoire. Tout en se défendant de remettre en cause la dimension environnementale de l’agriculture : « Il faut simplement trouver la bonne mesure », a expliqué le président de la FNSEA Xavier Beulin le soir du 16 janvier.
La veille, son secrétaire général, Dominique Barrau, se disait confiant dans la capacité des Français à comprendre qu’en « protégeant l’acte de production, on protège les emplois ». Pas sûr, pourtant, que le message soit bien passé, sur un sujet – l’eau – qui touche toute la société.
Au nom de l’intérêt général
Un communiqué de France nature environnement (FNE) accuse ainsi la FNSEA de remettre en cause « des règlements visant à protéger l’intérêt général » au nom des « intérêts d’une partie de la profession ». Arguant que la France pourrait avoir à payer « plus de 150.000 € par jour » jusqu’à résolution totale du contentieux, FNE presse le gouvernement d’agir. Et tout en prônant la concertation, elle juge « illusoire de croire que le seul “bon sens paysan” permettra une agriculture propre ».
Critique incendiaire
Après le « pompier pyromane » de la Coordination rurale et l’« écran de fumée » du Modef, c'est au tour de la Confédération paysanne d’incendier le syndicat majoritaire. « La FNSEA a dressé un pare-feu pour échapper à la remise en question au sujet du revenu et de la distribution des aides », ont estimé les membres du bureau national interrogés au sujet de la mobilisation. Eux aussi jugent qu'« il y a un empilement de normes inadaptées », mais ils voient d’autres priorités.
occupation du terrain
dimanche 27 janvier 2013 - 11h10
Le 31:1:13 la FNSEA arrete l'action dinaction sur les zones vulnerables car le vote aux chambres d'agriculture est fini c'est vraiment etre la pollution des journaux crocodile40