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Embargo russe

« De graves répercussions durant bien plus d'un an » (Copa-Cogeca)

Publié le lundi 18 août 2014 - 17h20

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Le Copa-Cogeca (1) « salue » le soutien apporté lundi au secteur agricole de l'UE en réponse à la crise qu'il traverse du fait de l'embargo imposé par la Russie aux produits européens.


Dans un communiqué du 18 août, le Copa-Cogeca appelle la Commission européenne à « mettre en œuvre rapidement les mesures envisagées afin d'éviter une nouvelle détérioration du marché (..) Les prix des produits périssables tels que les fruits, les légumes et les produits laitiers frais ont déjà subi un impact très négatif en raison de la crise et une baisse de plus de 50 % a été observée dans certains cas. Les prix d'autres produits ciblés par l'embargo sont également soumis à une forte pression ».


Le Copa-Cogeca « appelle à la mise en œuvre de mesures de marché extraordinaires, comme le retrait de produits du marché et leur envoi par exemple à des associations caritatives, un versement anticipé des paiements directs, l'intensification des campagnes de promotion afin de stimuler la demande et l'accélération des négociations d'accords de libre-échange avec des pays tiers dans le but d'accéder à leurs marchés ».

 

Le fonds de crise de l'UE n'y suffira pas

 

« L'embargo russe aura de graves répercussions sur le secteur agricole durant bien plus d'un an. Le Copa-Cogeca s'est déjà lancé dans l'estimation de l'ampleur des dommages causés (..) Les premières indications montrent que les coûts seraient nettement plus élevés que les 400 millions d'euros prévus dans le fonds de crise de la PAC. Cette situation n'est nullement la faute de l'industrie agroalimentaire mais c'est notre secteur qui en souffre le plus. Le soutien ne devrait donc pas être uniquement financé par le budget de la PAC, mais également par d'autres fonds. »

 

« Étant donné l'ampleur de la crise, la surveillance des marges bénéficiaires au sein de la chaîne alimentaire relèvera également de la plus haute importance pour réduire la spéculation. La Commission doit en outre garantir la coordination des mesures entre États membres et veiller à ce que des fonds nationaux supplémentaires soient dégagés pour faire face à la crise », conclut le communiqué.

 

(1) Comité des producteurs et des coopératives agricoles de l'UE


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