Le Copa-Cogeca « salue certains aspects » du rapport de la Commission européenne sur la protection des sols agricoles, tout en dénonçant les coûts administratifs liés à la nouvelle directive.
Dans un communiqué diffusé lundi, le Copa-Cogeca (organisations agricoles et coopératives de l'UE) « salue certains aspects d'un nouveau rapport européen qui mettent en avant la contribution des agriculteurs à la protection des sols ». Ainsi se dit-il « en faveur de nombreux principes et aspects de la stratégie thématique européenne pour la protection des sols ».
Cependant, le Copa-Cogeca « affirme que les exigences et les coûts administratifs liés à la nouvelle directive européenne sur la protection des sols seront plus nombreux que les bénéfices que celle-ci pourrait apporter », expliquant que « l'UE dispose déjà d'une législation cadre environnementale communautaire (eau, air, nature et biodiversité, entre autres) et de la Pac qui comprend également des mesures relatives à la protection des sols ».
Le Copa-Cogeca met également « en garde contre certains aspects du rapport, notamment le fait que la Commission proposera également une comptabilisation des émissions liées à l'affectation des terres, au changement d'affectation des terres et à la sylviculture (LULUCF) dans le cadre des engagements de l'UE en matière de changement climatique pour 2020 ».
Le Copa-Cogeca « recommande d'analyser plus en détail les conséquences d'une inclusion des activités LULUCF dans les engagements de l'UE et demande également que les règles de comptabilisation et de surveillance, déclaration et vérification, soient clarifiées avant de décider de l'inclusion des activités LULUCF dans les engagements de l'UE ».
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