Les ministres européens de l'Agriculture se sont réunis à Milan du 28 au 30 septembre 2014 pour un conseil informel en marge de la présentation de la future exposition mondiale « Milan 2015 » qui commencera en mai. Le commissaire européen, Dacian Ciolos, est revenu sur les mesures pour faire face à l'embargo russe.
Aides supplémentaires pour les fruits et légumes
Le 29 septembre, la Commission européenne a annoncé le déblocage de 165 millions d'euros supplémentaires pour les producteurs de fruits et légumes à partir du 1er octobre. Ces aides seront ventilées en fonction de la moyenne des quantités exportées ces trois dernières années par les douze principaux exportateurs européens vers la Russie. À cela s'ajoute la possibilité de faire bénéficier de ces aides 3.000 tonnes de produits supplémentaires par pays. Tout Etat membre est concerne par cette dernière mesure, y compris les Etats membres non-exportateurs qui peuvent subir des dommages collatéraux et les productions non éligibles.
Budget agricole en priorité
Les mesures d'urgence déclenchées par Dacian Ciolos restent faibles, de l'avis de l'ensemble des pays impactés. L'Union européenne tente de trouver des « marchés alternatifs » qui pourraient ensuite exporter vers la Russie. Elle se heurte aux réglementations et contraintes sanitaires internes. Les aides déjà dévolues aux productions en difficulté coûtent cher à la Commission, qui rechigne à débloquer des fonds hors budget agricole. « Dans le contexte budgétaire actuel, il est hors de question d'aller chercher des fonds ailleurs, nous devons d'abord utiliser toutes les marges de manœuvre dévolues au secteur agricole », a insisté le Dacian Ciolos.
La France veut élargir la liste des produits éligibles
Lors de ce conseil informel des ministres de l'Agriculture des 28, Stéphane Le Foll devait notamment demander à la Commission d'élargir la liste des produits éligibles aux aides européennes. Seuls les pays méditerranéens ont obtenu cet élargissement pour les agrumes « pour lesquels la saison commence », a insisté le commissaire à l'Agriculture.
Le secteur laitier dans la tourmente
Les pays baltes et la Finlande sont les pays les plus touchés par l'embargo sur le lait. « Ils sont beaucoup plus impactés que les autres », a assuré Dacian Ciolos, qui a promis que le prochain conseil agricole d'octobre à Luxembourg traiterait de leur cas particulier. « Notre objectif est d'éviter une trop forte baisse des prix », a-t-il martelé.
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mercredi 01 octobre 2014 - 12h37
Bravo l'Europe; leurs sanctions envers la Russie pour l'Ukraine qui a fait partie de la Russie des centaines d'années etdont nous n'avons rien à faire ont provoque l'embargo russe qui nous fait beaucoup plus de mal que nous ne leur en faisons. Qui est le plus fort dans l'histoire? Pas nous. Ce n'est pas à nous de nous retrouver en faillite à cause de leurs décisions politiques.