Le 2 juillet, le Sénat a adopté en deuxième lecture le projet de loi «Grenelle 1», qui fixe les grandes orientations de la France afin de préserver l'environnement et le climat.
L'UMP, l'Union centriste mais aussi le PS ont voté pour le texte, le groupe communiste et parti de gauche (CRC-SPG) s'étant abstenu. Les cinq sénateurs des Verts, apparentés PS, ont refusé de prendre part au vote, dénonçant une «mascarade».
Le projet de loi «Grenelle 1» devra maintenant passer devant la commission mixte paritaire (CMP, 7 sénateurs, 7 députés) chargée d'établir un texte de compromis, qui sera soumis aux deux assemblées pour une adoption définitive.
Le Sénat a rétabli certaines dispositions qu'il avait votées en première lecture et que l'Assemblée nationale avait supprimées lors de sa deuxième lecture.
Les sénateurs ont persisté à vouloir subordonner la production des biocarburants à des critères de performances énergétiques. Toutefois, Jacques Muller (Verts, Haut-Rhin), qui s'est vu refuser de renommer le terme "biocarburant" en "agrocarburant", a dénoncé une «collusion entre le lobby céréalier et la majorité».