Une large majorité de Français estiment qu'il faut privilégier la protection de la nature, lieu de ressourcement ou encore de loisirs, au développement économique, selon un sondage OpinionWay réalisé pour la prochaine Fête de la nature des 20-24 mai.
Pour 9 sondés sur 10, la disparition d'espèces est un « risque » pour la survie des autres espèces, la reproduction des plantes et même la survie de l'homme, souligne cette enquête sur « les Français et la nature ».
Les réponses sont en revanche moins assurées quand il s'agit d'en citer les causes. Quelque 68 % estiment que la pollution est responsable, de même que l'urbanisation (61 %) et la disparition d'espaces naturels (49 %) ; 40 % pensent que le changement climatique a aussi joué un rôle.
Interrogés sur la priorité entre environnement et développement économique, les sondés répondent à 83 % qu'il leur paraît « préférable de préserver la nature, quitte à freiner le développement économique et les transports de leur région ». 15 % optent pour l'alternative inverse, jugeant « préférable de favoriser le développement économique et les transports, quitte à menacer la nature ». Ce sont les moins de 35 ans et les personnes résidant hors d'Ile-de-France qui sont les plus convaincus, selon cette étude.
Un tiers des Français essaie de consommer des produits locaux ou bio
Pour 96 % des sondés, la nature est « un lieu de ressourcement », pour 89 % un lieu de loisirs. Mais pour 51 %, c'est aussi « une ressource à exploiter au profit de l'être humain » (48% plutôt pas d'accord ou pas d'accord du tout). Pour 13 %, c'est un lieu d'ennui, pour 11 % un univers « hostile et inaccessible ».
Dans l'ensemble, seuls 32 % jugent la nature insuffisamment présente là où ils habitent. Mais dans l'agglomération parisienne, ce taux passe à 66 %, et 44 % dans les villes de plus de 100.000 habitants.
Une majorité croit bien connaître les animaux (62 %), un peu moins les plantes (43 %) et leur rôle (37 %). Et les deux tiers aimeraient en savoir davantage sur leur environnement.
Dans leur quotidien, 82 % assurent s'impliquer en triant leurs déchets, 64 % essaient de limiter les produits chimiques, 39 % disent éduquer leurs enfants à la protection de la nature, 33 % essaient de consommer des produits locaux ou bio, selon leurs déclarations.
Ce sondage a été réalisé les 4 et 5 mars en ligne pour l'Association Fête de la nature, auprès de 1.006 personnes de plus de 18 ans représentatives de la population française, selon la méthode des quotas.
A télécharger : Ségolène Royal lance une plateforme internet sur les paysages (22 avril 2015)
Question orientée
jeudi 23 avril 2015 - 09h49
Évidement, quand on pose ce genre de questions, on est à peu près certain de la réponse. A la question, aimez vous les animaux, il est difficile de répondre par la négative. Après, la machine est lancée: c'est un moyen habituel de lobbying qui ira vers des réglementations encore plus tatillonnes et ubuesques (voir l'entretien des haies), qui , au final, continueront de plomber la compétitivité de l'activité (agricole et autres). Ensuite, on constatera un chômage toujours plus marqué, et on accusera le marché, l'ultra libéralisme etc. La routine française habituelle.