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Etat de la planète

Des prix Nobel tirent le signal d'alarme

Publié le lundi 06 octobre 2014 - 15h59

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Plusieurs lauréats du Nobel devait mettre à profit la semaine de remise des célèbres prix pour tirer la sonnette d'alarme sur l'état de la Terre, gravement malade selon eux, mettant toute leur autorité dans un plaidoyer en faveur d'une révolution des comportements humains.

 

Suite aux incidents que rencontre actuellement la ville de Hong-Kong, la conférence, qui devait débuté mercredi 8 octobre, a été annulée. Les organisateurs recherchent activement de nouvelles dates pour la reprogrammer.

 

A travers cet évènement, onze personnalités, principalement des scientifiques, voulaient rappeler que seule une utilisation plus intelligente et plus raisonnable des ressources permettra de sauver les écosystèmes dont l'humanité dépend.

 

La situation est « catastrophique » souligne Peter Doherty, colauréat 1996 du prix Nobel de médecine, qui devait participer à cette conférence de quatre jours, la 4ème d'une série initiée par les Nobel et consacrée à l'état de la planète.

 

La liste des plaies planétaires est longue

 

Réchauffement du climat, déforestation, détérioration des sols et des ressources en eau, acidification des océans, pollutions chimiques, maladies liées à l'environnement, la liste des plaies planétaires est longue et ne cesse de s'allonger, relève-t-il.

 

Ce qui signifie que les consommateurs, les entreprises et les politiques doivent désormais soupeser toutes leurs actions, explique M. Doherty à l'AFP. « Nous devons penser durabilité - durabilité alimentaire, durabilité de l'eau, durabilité des sols, durabilité de l'atmosphère », insiste-t-il.

 

A Hong Kong, les Nobel devaient se pencher sur le défi que représente la hausse possible des températures de 4°, soit le double de la limite de 2° que s'est fixée la communauté internationale. Derrière leurs préoccupations, se trouve le constat sans cesse confirmé, et chiffré, que l'humanité vit au-dessus de ses moyens.

 

L'énergie, une priorité


Quelles solutions alors ? Plusieurs Nobel voient dans l'énergie une priorité. Les énergies fossiles doivent être remplacées le plus vite possible par des ressources plus propres et des technologies nouvelles dont, étape tout aussi cruciale, doivent aussi bénéficier rapidement les pays émergents.

 

Car si ces Etats restent à l'écart, ils auront encore et toujours recours à des ressources fossiles pour se développer. « Ce qui conduira à une modification climatique majeure et pourrait bien déstabiliser une large portion de la population mondiale » prévient Brian Schmidt.

 

Changer le regard de l'opinion publique

 

Autre préoccupation de ces prix Nobel, retirer les « œillères » d'une partie de l'opinion sur ces sujets, tout en expliquant patiemment au public pourquoi le changement peut être à son avantage.


George Smoot, colauréat 2006 du Nobel de physique pour ses travaux sur le Big Bang à l'origine de l'Univers, donne l'exemple de l'éclairage au LED, qui remplace de plus en plus les traditionnelles ampoules à incandescence.

 

Mais « une belle innovation ne suffit pas » ajoute-t-il. « Elle doit être utilisée largement, et cela commence avec la compréhension de chacun. Alors il nous faut des solutions pour que les autorités autorisent et encouragent, pour que les gens adoptent. Cela marche quand tout le monde comprend les bénéfices, à la fois pour l'ensemble et pour chacun.»

 


Les commentaires de nos abonnés (1)
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Quelles compétences?

lundi 06 octobre 2014 - 16h33

Je ne vois pas au nom de quoi ces personnes, mêmes lauréates d'un Nobel peuvent s'exprimer. En effet, un lauréat d'un Nobel de médecine n'a pas plus de compétences qu'un autre scientifique. Ils peuvent même raconter des énormités dès qu'ils sortent de leur domaine de compétence (on peut faire la liste...). L'exemple de la lampe LED est "éclairante": c'est avec ce même type de raisonnement qu'on a interdit les lampes à incandescence, fiable et économique, substituées par des lampes "écologiques" qui éclairent moins bien, sont beaucoup plus chères, ne tiennent pas plus longtemps et sont difficiles à recycler du fait de leur toxicité. Bref, l'exemple type d'une fausse bonne idée dont sont friands ces pseudo experts, sous couvert de "sauver la planète".
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