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Foncier/Loi d’avenir

Des propositions « encore trop timides » (Safer)

Publié le vendredi 20 septembre 2013 - 17h32

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Le président de la FNSafer, Emmanuel Hyest, a réagi, dans un courrier adressé le 20 septembre 2013 à notre rédaction, à l'avant-projet de loi d'avenir. Malgré le renforcement du rôle des Safer, les dispositions prévues quant à la transparence des opérations foncières lui paraissent « encore trop timides ». L'avant-projet de loi ne permet pas aux Safer d'intervenir « ni sur les démembrements de propriétés, ni sur les transferts de parts sociales. Or ces deux processus ne cessent de se développer ».

 

« L'avant-projet de loi d'avenir agricole, présenté par le ministre de l'Agriculture le 17 septembre 2013, comporte un volet relatif au foncier. La préservation et la régulation du foncier sont des enjeux majeurs pour le maintien et le développement de l'agriculture, et globalement pour l'ensemble de la société. L'évolution de l'agriculture et les orientations que l'on souhaite lui donner pour les années à venir sont intimement liées à une politique plaçant la question foncière au cœur des débats. C'est dans cet esprit que l'avant-projet de loi envisage d'enrichir le rôle des Safer. »

 

« Sur les questions foncières, la France dispose d'une longueur d'avance. En effet, les Safer ont été créées, sous l'impulsion de la profession agricole, il y a cinquante ans. Les objectifs et les missions des Safer se sont adaptés au fil des années pour répondre à l'évolution des politiques foncières. Elles sont devenues aujourd'hui les acteurs majeurs des territoires ruraux. Elles ont développé un savoir-faire reconnu en matière d'observation foncière, d'installation et de restructuration agricoles et forestières, d'accompagnement du développement local et de contribution à la protection de l'environnement. La réussite de l'action des Safer séduit d'ailleurs aujourd'hui de nombreux pays à la recherche d'une politique foncière efficace, comme le Québec, le Mali, la Roumanie, le Brésil... »

 

« L'avant-projet de loi envisage de renforcer le rôle des Safer, notamment pour améliorer la transparence des opérations foncières, mais les dispositions prévues demeurent encore trop timides. Par exemple, elles ne permettent pas aux Safer d'intervenir, ni sur les démembrements de propriétés, ni sur les transferts de parts sociales. Or, ces deux processus ne cessent de se développer. »

 

« Il s'agit d'un avant-projet susceptible de modifications qui pourraient permettre aux Safer de remplir plus efficacement leur rôle d'opérateur foncier au service de l'agriculture et leur mission d'intérêt général. »

 

P.B.


Les commentaires de nos abonnés (2)
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Titre

samedi 21 septembre 2013 - 10h43

Et le droit de propritété? Si j'ai envie de donner des parts de ma SCEA à mes enfants, ça ne regarde pas la SAFER! Je n'ai pas envie qu'après mon départ à la retraite tout ce que ma famille a construit depuis des générations passe aux mains de je ne sais qui contre mon gré, ou qu'on emp^che mes enfants de disposer de ce que je leur laisserai! C'est du bolchévisme!

Laissez moi rire....

vendredi 20 septembre 2013 - 20h51

Les safers trouve la future loi trop timide. C'est déjà trop, ils feraient mieux de s'interroger sur leur missions première, celle que leur avait assigné les agriculteurs qui les avaient crée à une certaine époque. Aujourd'hui les safers ne sont ni plus ni moins que des marchands de biens avec des pouvoirs énormes que n'ont pas les agents immobiliers (révision de prix, préemption) le tout en totale spoliation du droit de propriété, et pour l'enrichissement personnel des safers. Les rétrocessions se font sur copinage, et gare à l'exclusion qui menace le participant aux sacro saint comité technique qui aurait le malheur de révélé ce qui se passe dans ces comités techniques et comment sont justifié les attributions...On vend au jeune qui s'installe, des terres financés par les parents, en oubliant de préciser que 2 ans après ce jeune va reprendre la grosse ferme de papa maman...Magouille et compagnie dans cet outils digne du collectivisme soviétique russe de la grande époque...Ce n'est pas plus de privilèges qu'elles devraient demander, mais leur liquidation, et l'agriculture en s'en porterait que mieux
commentaires agriculteurs

maxens1
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