Les autorités hongkongaises ont abattu près de 19.000 oiseaux, principalement des poulets, mercredi après la découverte de foyers de grippe aviaire parmi des volailles importées de la Chine continentale.
L'ancienne colonie britannique passée sous tutelle chinoise a également décidé d'interdire pendant trois semaines les importations de volaille en provenance du continent.
Le virus H7N9, une nouvelle souche de la grippe aviaire qui a tué plus de 170 personnes depuis son apparition en 2013, a été découvert dans des échantillons prélevés sur 120 poulets importés de Huizhou.
« Les tests rapides ont montré que ces poulets étaient porteurs du virus H7N9 », a dit le ministre hongkongais de la Santé Ko Wing-man.
La télévision locale a montré dimanche matin le début des opérations d'abattage.
Le 25 décembre, une femme de 68 ans a été hospitalisée dans un état critique à son retour de Shenzhen, sur le continent, et Hong Kong avait relevé son niveau d'alerte à la grippe aviaire.
Hong Kong a adopté un système d'alerte précoce à la grippe aviaire après la crise en 2003 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), dont les symptômes sont similaires.
L'épidémie avait touché 1.800 habitants dans l'ancienne colonie britannique, dont 299 étaient mortes.
La Corée du Sud a abattu des millions de poulets cette année pour tenter d'éviter la propagation de la maladie. Le Japon vient d'ordonner l'abattage de 37.000 poulets après la confirmation d'un troisième foyer d'une souche H5 du virus en moins d'un mois.