Le président de la chambre d'agriculture du Tarn-et-Garonne, Philippe De Vergnette, qui a participé à la table ronde avec le président de la République, le 15 mars lors le la visite de Nicolas Sarkozy dans le département, a précisé, dans un communiqué, ses attentes concernant la gestion des prélèvements d'eau pour l'irrigation.
Lors de la table ronde, le chef de l'Etat a promis une adaptation du décret de 2007, pour le bassin Adour-Garonne.
« Il y a dix ou quinze départements qui sont dans une situation où ça mettrait en cause les exploitations », a affirmé Nicolas Sarkozy, ajoutant que le préfet allait s'occuper du dossier, avec les ministres de l'Agriculture, Bruno Le Maire, et de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet.
Philippe De Vergnette affirme que « si la loi sur l'eau de 2006 est bien admise dans ses principes, celle-ci ne prévoyant pas une gestion généralisée par les volumes, l'application du décret ne devrait être possible que là où de nouvelles réserves structurantes seront mises en place ».
« Dans l'attente, la gestion actuelle par les débits permettra de continuer à gérer au mieux les périodes d'étiage », ajoute-t-il.
« La réforme que l'Administration veut imposer » limite « par avance et de façon arbitraire les volumes prélevables. Cette mesure apparaît dictée par des considérations plus dogmatiques que scientifiques : il s'agit en effet d'une absurdité technique, incompréhensible et inapplicable sur le terrain partout où il n'y a pas de réserves de soutien. Les débits des rivières ne sont pas prévisibles, rien ne permet donc d'organiser à l'avance des prélèvements en volume », souligne également le président de la chambre d'agriculture du Tarn et Garonne.
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