La FNPL (Fédération nationale des producteurs de lait) « déplore la fin de la taxe sur les dépassements de quotas » et propose, dans un communiqué du 4 octobre 2012, « des solutions pour adapter l'offre à la demande ».
Selon la FNPL, la taxe fiscale affectée (TFA) « permettait une gestion plus fine de l'offre de lait en lien avec les marchés au plan national. Le syndicat « regrette que le système national de gestion des quotas qu'elle avait imaginé et permis de mettre en place depuis la fin des années 1980 soit subitement abrogé ».
« Celui-ci, unique en Europe, permettait à la fois un meilleur ajustement de la production laitière par rapport à ses valorisations, mais aussi l'utilisation des fonds, ainsi récoltés, pour accompagner plus dignement les producteurs qui souhaitaient cesser leur activité. »
« Il avait notamment permis en 2009 de mieux maîtriser l'offre et donc de permettre à la FNPL de négocier un prix du lait très largement au-dessus de l'environnement européen. »
« Aujourd'hui, il convient que les entreprises recherchent avec les organisations de producteurs, pour les privés, et les sociétaires, pour les coopératives, les systèmes les mieux adaptés à cet objectif dans le cadre contractuel. Des solutions existent, certaines sont déjà, de fait, dans les contrats. »
La FNPL « rappelle également que l'Europe doit apporter des solutions sur la question des volumes mis sur le marché, permettant des prix rémunérateurs aux éleveurs. C'est pourquoi, face à la disparition des quotas, elle a proposé la mise en place d'un dispositif de régulation efficace en cas de crise du secteur dans le cadre de la réforme de la Pac », conclut le communiqué.
Lire également :
- Lait/Suppression de la taxe sur les dépassements : Stéphane Le Foll appelle à la mise en place de « dispositifs alternatifs » (04 octobre 2012)
- Lait : la FNPL plaide pour des mesures de régulation (+ VIDEO) (05 juin 2012)