Après cinq années de baisse continue, le cheptel français de vaches laitières a progressé très légèrement entre mai 2012 et mai 2013 (+0,2 %). La reprise est plus marquée dans les principaux bassins de production. A l'inverse, « les élevages disparaissent plus vite en dehors des grands bassins laitiers », observe le ministère de l'Agriculture dans une nouvelle publication Agreste.
« Au début de la campagne laitière de 2013-014, les perspectives favorables en matière de prix du lait associées à de bonnes disponibilités fourragères dans les exploitations à compter de mai ont pu recréer des conditions favorables au développement de la production. Cette évolution positive du cheptel, variable selon les régions, accentue encore légèrement la concentration géographique de la production laitière et préfigure sans doute la nouvelle carte géographique de répartition de la production laitière après 2015 » (fin des quotas), souligne le ministère.
« Au 1er mai 2013, avec près de 3,545 millions de têtes, l'effectif total de vaches laitières est supérieur de 8.000 têtes à celui de 2012, rompant ainsi avec la baisse régulière de ces dernières années. Cette hausse des effectifs devrait porter ses effets sur la campagne de 2013-14, d'autant que le prix du lait a marqué une nette reprise à partir du mois d'avril 2013 et que le prix des aliments concentrés a commencé à baisser à partir de l'été. »
« De 2008 à 2012, les effectifs de vaches laitières ont baissé dans toutes les régions françaises. En 2013, ce mouvement semble s'inverser pour la première fois depuis 2008 dans les quatre principaux bassins de production laitière, Grand Ouest, Normandie, Nord-Picardie et Grand Est. Sur l'ensemble de ces quatre bassins, la hausse concerne près de 30.000 vaches laitières. »
« Avec plus de 2,5 millions de têtes, les bassins laitiers du Grand Ouest, de la Normandie, du Nord-Picardie et du Grand Est regroupent à eux seuls plus de 71 % des effectifs de vaches laitières en mai 2013, contre 70,4 % en 2012. En mai 2008, ces quatre bassins représentaient un peu moins de 70 % des effectifs totaux de vaches laitières. »
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