Alain Bazot, président de l'association de consommateurs UFC-Que Choisir, redoute que l'épreuve de force entre les producteurs et les transformateurs de lait ne se solde par une augmentation du prix pour le consommateur final, a-t-il indiqué jeudi..
« Je vois d'un mauvais oeil qu'on se polarise sur le prix payé au producteur et qu'ensuite ce soit un bon alibi pour augmenter le prix au consommateur », dit-il, estimant « qu'il y a un vrai danger ».
« On a un combat commun à mener, producteurs et consommateurs, pour que la valeur soit mieux répartie sur toute la filière », a-t-il ajouté.
« D'un côté vous avez les producteurs qui sont sous-payés, et d'un autre côté les consommateurs qui payent trop cher, il y a des intermédiaires qui accaparent la marge », estime-t-il.
Les éleveurs ont réalisé jeudi une première avancée en obtenant un début d'accord avec les industriels sur une hausse des prix du lait, ce qui les a conduit à suspendre jusqu'à la semaine prochaine leur appel au boycott de certains produits laitiers.
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