Le groupement d’intérêt scientifique PICLèg (production intégrée des cultures légumières), qui réunit toute la filière (Inra, FNPL, CTIFL, ministère de l’Agriculture, Interfel, APCA, Fedecom, Felcoop), a vu le jour, jeudi, lors du congrès des producteurs de légumes (FNPL), à Reims.
L’objectif est de trouver des systèmes de cultures innovants, qui minimisent les processus responsables des maladies des cultures, afin de produire une alimentation saine et plus respectueuse de l’environnement, tout en restant conforme aux exigences économiques des différents acteurs de la filière. Les travaux se dérouleront sur dix ans.
«PICLèg s’inscrit parfaitement dans les ambitions du Grenelle de l’environnement qui demande de continuer à produire, mais de produire mieux», a affirmé Marion Guillou, PDG de l’Inra.
«Il est important de réduire les intrants, mais seulement une fois qu’on aura trouvé des alternatives, car les systèmes de production actuels ont permis de baisser les coûts de production», a souligné Denis Onfroy.
Pour Angélique Delahaye, présidente de la FNPL, «ce que l’on va apporter en termes d’environnement et de qualité doit être porté par toute la filière jusqu’au consommateur». Il reste à trouver une dénomination compréhensible. «Pendant le Grenelle, on a parlé d’agriculture à haute performance environnementale», a suggéré Marion Guillou.