Avec deux tirs de défense supplémentaires d'ici au printemps prochain, les éleveurs ovins ont obtenu une petite avancée jeudi dernier lors de la réunion du groupe loup. La FNSEA s'en réjouit.
« Cela montre que les lignes de la politique mise en place par le gouvernement ont bougé, indique un responsable syndical. Mais cela ne suffira pas. Les avancées ne sont pas à la hauteur des besoins. Et nous refusons la politique des quotas. Nous devons pouvoir réguler les populations dans les zones d'élevage où la pression des attaques est forte. »
Réguler, demande par ailleurs des compétences en matière de maniement des armes par exemple. Tous les éleveurs ne détiennent pas le permis de chasser. D'autres estiment que s'ils ont choisi d'être éleveur, ce n'est pas pour tuer des loups.
Bref, pour faciliter la régulation, le syndicat travaille à la mise en place d'un réseau technique avec l'Office national de la chasse, les lieutenants de louveterie entre autres, pour faciliter les interventions.
Dans l'immédiat, la FNSEA insiste pour que la reprise des tirs de défense soit rapide. Car ce genre d'arrêté doit d'abord passer devant le Conseil national de la protection de la nature avant d'être signé par le ministre de l'Ecologie.
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