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Maïs OGM/Autorisations

Les ministres de l'UE renvoient la décision à la Commission

Publié le mardi 29 juin 2010 - 19h01

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Les ministres européens de l'Agriculture, appelés mardi à se prononcer sur l'autorisation de commercialisation de plusieurs sortes de maïs génétiquement modifiés, n'ont pas été en mesure de s'entendre et ont renvoyé la patate chaude à la Commission européenne.

 

Lors d'une réunion ministérielle à Luxembourg, aucune majorité ne s'est dessinée pour ou contre l'autorisation des maïs hybrides 1507x59122, 59122x1507xNK603, MON88017xMON810, Bt11xGA21 et MON89034xNK603. De même, aucune majorité n'a pu être dégagée pour renouveler ou pas l'autorisation du maïs Bt11, selon un diplomate européen.

 

Compte tenu des divisions des Etats membres de l'UE sur la question des OGM, il revient à la Commission européenne de trancher et de décider en dernier recours, sur la base des avis scientifiques émis par les experts européens.

 

Les maïs concernés sont destinés à l'alimentation animale et ont bénéficié d'avis scientifiques favorables.

 

La Commission européenne devrait présenter le 13 juillet une proposition destinée à surmonter les divisions entre les 27 sur la question des OGM, en laissant le choix aux Etats d'appliquer ou non les autorisations de culture décidées au niveau européen.

 

L'Espagne, principal producteur du maïs OGM Mon 810 de Monsanto dans l'UE, a critiqué ce projet qui revient, selon elle, à renationaliser les autorisations, et la France a exigé un renforcement des expertises sur les effets des OGM sur la santé et l'environnement.

 

La Grande-Bretagne soutient l'initiative de la Commission, a expliqué son représentant, le vice-ministre en charge de l'Agriculture, Jim Paice, en marge de la réunion de Luxembourg. « Les OGM ont un rôle significatif à jouer » pour peu qu'ils soient sûrs, a-t-il souligné, jugeant qu'il fallait « laisser le choix au consommateur ».

 

Après l'été, Bruxelles entend également proposer de tolérer la présence de faibles quantités d'OGM non autorisées dans les importations de nourriture destinée aux animaux. Actuellement, une tolérance de zéro est en vigueur, ce qui contraint les importateurs européens à renvoyer des cargaisons entières en cas de contrôle positif, même en quantités infinitésimales.

 


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