« Les cours réagissent fortement à la hausse sur le marché à terme du blé. Les prix prennent en compte les éléments climatiques liés à la chaleur en France, au Royaume-Uni, en Allemagne et en Russie. En revanche, en Europe de l'Est et au Canada, ce sont les pluies qui entraînent des craintes sur les rendements et la qualité des récoltes », a expliqué jeudi Anne-Laure Paumier, responsable des marchés à Coop de France métiers du grain.
Elle ajoute que « les marchés à terme sont très actifs, mais il n'en est pas de même sur les marchés physiques, où acheteurs et vendeurs ont encore du mal à interpréter cette hausse ».
« L'alchimie de la hausse des cours n'est pas la même qu'en 2007, prévient Vincent Magdelaine, directeur de Coop de France métiers du grain. La progression des cours est essentiellement attribuée au weather market (évolution des cours en fonction d'incidents climatiques) ».