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Matières premières/Marchés financiers

Accord européen pour limiter la spéculation

Publié le mercredi 15 janvier 2014 - 17h30

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Un accord de principe a été obtenu entre le Parlement européen et les Etats de l'UE pour mieux encadrer les marchés d'instruments financiers, et ainsi limiter la spéculation sur les matières premières, notamment agricoles.

 

Cet accord, arraché dans la nuit du 14 au 15 janvier 2014, a permis de sortir de l'impasse, plus de deux ans après la présentation par la Commission européenne de sa proposition de révision de la directive européenne sur les marchés d'instruments financiers, dite Mifid.

 

La nouvelle loi européenne permettra de « rendre les marchés financiers plus sûrs et plus efficaces, de mieux protéger les investisseurs, de limiter la spéculation sur les marchés des matières premières et de réguler le trading à haute fréquence » qui repose sur des transactions financières effectuées à la nanoseconde, a souligné le Parlement dans un communiqué.

 

Le commissaire européen aux Services financiers, Michel Barnier, a salué « une avancée décisive vers l'instauration d'un système financier plus sûr, plus ouvert et plus responsable, et vers un rétablissement de la confiance des investisseurs après la crise financière ».

 

Pour la première fois, les autorités compétentes pourront fixer des limites aux positions qu'un trader ou un groupe de traders pourront détenir sur les marchés de dérivés de matières premières. Le but est de lutter contre l'hyperspéculation sur les produits agricoles et les distorsions sur les marchés de matières premières, y compris celui de l'énergie.

 

« La décision d'aujourd'hui est un bon début dans la lutte contre la spéculation sur les prix des produits alimentaires, qui sont une question de vie ou de mort pour des millions de personnes dans le monde en développement », s'est félicité un porte-parole de l'ONG Oxfam, en pointe sur ce dossier.

 

Le World Development Movement, qui regroupe des ONG britanniques de lutte contre la pauvreté, estime qu'entre 2010 et 2012 plusieurs grandes banques ont gagné « environ 2,2 milliards de livres (2,65 milliards d'euros) en spéculant sur le blé, le maïs et le soja ».

 


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