La secrétaire d'Etat à l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet s'est déclarée mardi en faveur de «la transparence» sur les cultures d'OGM en plein champ et a exprimé à «titre personnel» ses «réticences» sur les organismes génétiquement modifiés. «C'est en étant totalement transparent qu'on arrive à des solutions intelligentes», a-t-elle déclaré sur RMC.
«Les autorités savent où les OGM sont cultivés, la question est de savoir si vous augmentez le risque de fauchage en publiant» la liste de ces cultures expérimentales, a estimé la secrétaire d'Etat, qui s'est dite «à titre personnel, assez réticente sur les OGM». «On n'a pas suffisamment posé la question du sens des OGM qu'on mettait en culture: la question se pose différemment selon qu'il y a un intérêt pour la société ou si c'est exclusivement commercial», a-t-elle fait valoir.
«Je crois qu'il y a un risque environnemental avec les OGM et ce n'est pas la peine de prendre de risques», a-t-elle ajouté.
La question des OGM – la poursuite de la recherche, les cultures de plein champ et de la commercialisation – sera largement abordée lors du «Grenelle de l'environnement» à la fin d'octobre, qui réunira associations, experts et syndicats notamment.