Un accord signé entre l'Union européenne et l'Argentine met fin au litige qui les opposait devant l'OMC au sujet des OGM.
Après le Canada, en juillet 2009, l'Argentine a signé, jeudi, un accord avec l'Union européenne aux termes duquel les deux parties s'engagent à des rencontres bisannuelles entre leurs services respectifs en charge du dossier des biotechnologies. Le commissaire européen au Commerce, Karel De Gucht, s'est félicité que l'Argentine et le Canada, comme l'UE, aient reconnu que « la meilleure façon d'aborder ce problème complexe reste un dialogue régulier », et « espère que les Etats-Unis […] arriveront bientôt à la même conclusion. »
Bruxelles estime dans un communiqué que les efforts entrepris par l'UE, concernant notamment les délais d'évaluation des OGM, sont ainsi reconnus par ses deux anciens opposants.
La Commission européenne assure que le dialogue qui s'instaure avec ces deux partenaires commerciaux « contribuera à éviter les obstacles inutiles pour le commerce », mais qu'il n'aura aucune influence sur l'évaluation individuelle des OGM dans l'UE, qui « continuera à suivre la procédure normale ».