L'Association française pour les biotechnologies végétales (AFBV) considère, dans un communiqué du 8 mars 2010, la décision de la Commission européenne d'autoriser quatre nouvelles plantes génétiquement modifiées comme un message fort pour sauvegarder en Europe la recherche sur les biotechnologies vertes.
L'AFBV estime que cette recherche est importante pour l'avenir de l'agriculture si l'Europe aspire à une indépendance alimentaire et technologique et à une agriculture compétitive qui préserve l'environnement.
L'association, qui regroupe notamment quinze directeurs de recherche de l'Inra, du CNRS et du Cirad, dénonce aussi la suspicion récurrente, démagogique et humiliante par des responsables politiques, de l'intégrité des scientifiques des différentes autorités françaises et européennes lorsque leurs conclusions ne coïncident pas avec les thèses de certains lobbies écologistes ou d'intérêts politiques.
L'AFBV confirment également les conclusions de l'Afssa et de l'AESA concernant les risques du gène de résistance à un antibiotique de la pomme de terre Amflora négligeables pour l'environnement. Elle s'étonne aussi que les avantages concrets de cette pomme de terre ne soient que rarement évoqués (papeterie, textile, chimie...).
En parallèle, les eurodéputés verts ont dénoncé, le mardi 9 mars 2010, la précipitation du président de la Commission européenne à autoriser la culture d'Amflora.