Plusieurs dizaines de manifestants anti-OGM ont sillonné en bus samedi le Sud-Ouest, depuis les abords de Montauban jusqu'à la banlieue de Carcassonne pour dénoncer les pratiques du semencier américain Monsanto notamment.
A Monbéqui (Tarn-et-Garonne), les trente militants arrivés en bus vers 09h00 du matin ont symboliquement soudé une chaîne sur la grille d'entrée du site Monsanto. Les manifestants qui portaient pour certains des tee-shirts « Faucheurs volontaires d'OGM », n'ont toutefois pas tenté de pénétrer sur le site et sont repartis sans incident au bout d'une heure. Ils ont ensuite manifesté devant des établissements de Syngenta et de Pioneer sur le chemin de Toulouse.
A la mi-journée, la centaine de militants se sont regroupés au centre de Toulouse pour un pique-nique festif avec le député européen écologiste José Bové (EELV).
Leur bus est reparti dans l'après-midi pour une manifestation devant le site de Trèbes (Aude) près de Carcassonne.
Ces actions s'inscrivent dans une « marche mondiale contre Monsanto » ponctuée en France par des manifestations dans plusieurs grandes villes et à Paris.
Les organisateurs veulent « mettre fin au brevetage et la privatisation du vivant » et « soutenir une agriculture plus saine, plus respectueuse de l'environnement et des paysans ».
Les faucheurs volontaires et José Bové ont souligné samedi que leur premier combat en France était « d'arracher le droit pour les paysans d'utiliser leurs propres semences » et de combattre non seulement les OGM mais aussi « les autres formes déguisées de manipulation du vivant permettant de rendre des plantes pesticides ».
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mardi 15 octobre 2013 - 09h51
Le problème c'est que l'écologie en fait, ils s'en foutent. Leur problème c'est leur anti-américanisme néanderthalien. Pendant ce temps là la France rate le train du modernisme agricole en retournant aux méthodes de nos grand-pères. On a oublié que jusqu'à de Gaulle la France dépendait de ses colonies pour manger car sa production était insuffisante. Nous n'avons plus ces ressources; alors que se passera t il quand la pénurie pointera le bout de son nez?