accueil  Accueil / Actualités / Etiquetage/Viande : Interbev met la Commission européenne en garde

Etiquetage/Viande

Interbev met la Commission européenne en garde

Publié le lundi 14 octobre 2013 - 15h28

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer

Après le Sniv-SNCP et le Comité régional porcin Bretagne, c'est au tour d'Interbev de s'inquiéter de la position de la Commission européenne vis-à-vis de la mention de l'origine de la viande utilisée en tant qu'ingrédient dans les produits transformés.

 

Le vendredi 11 octobre 2013, dans un communiqué de presse, l'interprofession « déplore que la position française ne soit toujours pas entendue et met en garde les autorités contre les dérives que de telles directives pourraient engendrer ».

 

Dans ce communiqué, Interbev explique apprendre « avec stupeur que la Commission européenne n'envisagerait pas d'adopter le principe de transparence totale vis-à-vis du consommateur pour la viande ovine fraîche, tel qu'il est appliqué depuis 2002 pour la viande bovine. Il en serait de même concernant la viande utilisée en tant qu'ingrédient dans les plats préparés. Elle s'orienterait davantage vers un étiquetage qui ne spécifierait pas l'origine du pays dans lequel l'animal est né. »

 

Selon Interbev, les propositions actuelles de la Commission seraient :

• la mention pour la viande ovine fraîche, du dernier pays dans lequel l'animal a été élevé pour une période d'au moins deux mois ou, si les deux mois ne sont pas atteints, le dernier pays dans lequel l'animal a été élevé quinze jours avant l'abattage ;

• une dérogation pour la viande ovine hachée ou servant de garniture, permettant d'étiqueter « élevé et abattu en UE / non UE ».

 

Interbev considère cette proposition comme « contradictoire avec l'obligation européenne d'identification individuelle des ovins et de notification des mouvements d'animaux ». Depuis la « crise des lasagnes à la viande de cheval », l'interprofession demande que le système français de mention de l'origine – né, élevé, ébattu – s'applique à la viande fraîche de bovins et d'ovins, et aux plats cuisinés qui en contiennent comme ingrédient. « Faire marche arrière aujourd'hui est la porte ouverte à de nouvelles tromperies », prévient Dominique Langlois, le président d'Interbev.

 


Mots-clés : ,

Les commentaires de nos abonnés (0)
Connectez-vous pour réagir  Soyez le premier à commenter cet article.
Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :

Dernières Actualités
A lire également
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK