La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a rendu publics, le 22 juin sur son site internet, les résultats des contrôles effectués sur des produits de charcuterie, des produits à base de viande et des plats cuisinés. Le taux d'anomalies relatives à un étiquetage non conforme atteint 9 %. Ce qui conduit la DGCCRF à estimer qu'un « maintien continu de la pression de contrôle se justifie ».
« La composition des produits de saucisserie fraîche révèle régulièrement la présence d'espèces animales autres que celles figurant à l'étiquetage, de produits de reconstitution des viandes non indiqués, de colorants non autorisés ou en quantité trop importantes (charcuterie), de produits d'origine végétale non annoncés ou encore d'additifs non autorisés », justifie la DGCCRF.
Ses services ont contrôlé 727 établissements et prélevé 644 échantillons. Le taux d'anomalie des établissements s'élève à 26,5 %. L'administration a formulé 151 injonctions, 10 avertissements et a dressé 36 procès-verbaux. Ces contrôles ont eu lieu dans des ateliers de découpe et de transformation des grandes et moyennes surfaces (GMS), et dans des ateliers de transformation artisanaux ou semi-industriels.
La DGCCRF justifie le « maintien continu de la pression de contrôle » par :
- « la persistance d'un taux d'anomalie relativement élevé, principalement causé par l'insuffisance d'autocontrôles adéquats et de maîtrise des procédures de nettoyage,
- l'introduction, par les distributeurs, de produits à bas prix en provenance d'autres États-membres, dont les critères de composition ne sont pas conformes aux usages et qui faussent la concurrence au détriment des producteurs français. »