« La recherche et les biotechnologies végétales sont totalement absentes de la loi d'avenir sur l'agriculture qui sera proposée prochainement au Parlement, a constaté mardi l'AFBV (Association française des biotechnologies végétales), qui organisait un colloque intitulé « Les biotechnologies végétales : quels enjeux pour la société ». « Ce mépris de la recherche est de très mauvais augure pour la compétitivité future de notre agriculture. »
Le thème du colloque reflète bien le changement de posture de l'AFBV sur ce dossier. Selon elle, « il n'y a plus de débat scientifique sur les risques spécifiques pour la santé et l'environnement des PGM autorisées ». L'AFBV essaie désormais « de comprendre le débat sociétal, les raisons dans lesquelles on en est arrivé là, plutôt que de continuer à argumenter sur les éléments scientifiques ». « L'enjeu est aussi de restituer la confiance de l'opinion vis-à-vis des études toxicologiques », ajoute Alain Deshayes, membre du conseil d'administration de l'AFBV.
« Les OGM ne sont plus un sujet scientifique mais un objet politique. Il ne faut pas chercher une rationalité, estime de son côté Philippe Chalmin, intervenant à une table-ronde lors de cette journée. Mais le dossier est un peu épuisé, alors un autre sujet émerge, celui des gaz de schiste. » Il ne sait pas « comment on va réhabiliter les OGM car l'essentiel du mal est fait auprès des consommateurs et c'est instrumentalisé par les industries agroalimentaires et la grande distribution ».
« Les débats éthiques doivent avoir lieu au niveau des instances politiques, juge François Desprez, président de l'Union française des semenciers, pour qui le HCB (Haut-Conseil des biotechnologies) ne fonctionne plus.
« Ce dont on pâtit, c'est l'incapacité de mettre en œuvre les expérimentations OGM en plein champ, poursuit-il. Le deuxième obstacle, c'est la non-décision des pouvoirs publics car l'expertise n'est pas unanime. »
Selon lui, le discours de l'Inra n'est pas assez ferme sur ces sujets. Et de poursuivre : « La croissance de l'industrie semencière mondiale est tirée par les OGM et les nouvelles technologies de sélection. Les semenciers vont investir dans les pays qui se développent et où ils peuvent amortir les coûts de ces nouvelles technologies (OGM ou autres). Il faut lutter d'arrache-pied pour qu'on évite d'assimiler l'ensemble des techniques de sélection à la transgénèse du point de vue réglementaire ».
popey16
mardi 01 octobre 2013 - 20h38
* en france nous apliquons le principe de precaution a tout va .pendant ce temps la recherche fait progresser l agriculture dans le reste du monde nous apliquons la politique de l autruche .nous avons grand besoin de croissance et nous devalons vers la decroissance vecteur de chomage et baisse de niveau de vie.les ecolos sont des irresponsables qui ruinent la france.