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OGM

Les agriculteurs majoritairement opposés à la culture des plantes génétiquement modifiées (sondage)

Publié le mercredi 04 avril 2012 - 17h51

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Les agriculteurs se sont dits partagés sur la mise en culture des OGM, sondés à quelques jours de la suspension d'autorisation de mise en culture du Mon 810 décrétée par le gouvernement, révèle une enquête réalisée par ADquation pour la revue Agrodistribution du mois d'avril.

 

Lorsqu'on leur pose la question : « Si la législation vous le permettait, seriez-vous prêt à semer des OGM ? », 52 % des agriculteurs au total se disent plutôt opposés à cette éventualité, contre 41 % qui se déclarent plutôt favorables à leur mise en culture. 4 % des interrogés ne se prononcent pas.

 

Dans le détail, le refus ferme (41%) est nettement plus élevé que l'acceptation ferme (11 %).

 

Par Otex, ce sont les éleveurs qui se disent les plus réfractaires à la mise en culture des PGM (plantes génétiquement modifiées), avec 55 % de « non » fermes et 6 % de « non, peut-être pas ». Les exploitants en grandes cultures sont globalement plutôt favorables (50 %, dont 14 % de « oui » fermes), mais la part des interrogés qui y restent absolument opposés est tout de même de 31 %.

 

L'idée de semer des PGM est par ailleurs mieux accueillie dans les exploitations de plus de 150 ha (17 % d'acceptations fermes) ainsi que dans le Nord-Est (19 % d'acceptations fermes, et 30 % de « oui, peut-être »).

 

Cette enquête a été effectuée par téléphone du 7 au 9 mars 2012, auprès de 404 agriculteurs représentatifs à 94 % des exploitations de plus de 50 ha de SAU.

 

 

Lisez et commentez également les articles suivants sur la suspension de culture du maïs Mon 810 finalement imposée par le gouvernement :

 


Les commentaires de nos abonnés (1)
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refus d'un outil

jeudi 05 avril 2012 - 15h33

Historiquement, une des raisons de déclin d'un pays ou région est entre autres, le refus d'une technique ou d'un outil. En France, certains éleveurs ont été dans les années 50 , vent debout contre... l'insémination artificielle, considérée comme "contre nature". De même, des dockers ont voulu interdire l'utilisation des containers, considérés comme étant une menace. Au final c'est par exemple, toute l'économie de la région de Liverpool qui s'est effondrée, faute de n'avoir pu s'adapter aux changements. Je crains que la réaction vis à vis des OGM n'accentue encore le déclin de l'Europe, déjà que les centres de recherche, c'est à dire la valeur ajoutée, ont quitté le vieux continent. Ah si, il restera quelques touristes qui viendront nous visiter un mois par an.
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