Les organisations signataires du groupe Pac 2013 (1) dénoncent, dans un communiqué du 3 décembre 2012, les discussions entre les ministres de l'Agriculture des 27 lors du conseil le 28 novembre sur la Pac sur les équivalences au verdissement et le manque de volonté des États membres de renforcer le développement rural.
Cette attitude « nous éloigne encore davantage de l'objectif initial de relégitimer la première politique communautaire », estime le Groupe Pac 2013.
Pour légitimer les aides qui seraient versés aux agriculteurs européens, la Commission européenne avait initialement proposé de « verdir » une partie des aides de la Pac. 30 % des aides directes, soit 77 milliards d'euros, seraient ainsi liées au respect de trois mesures : la mise en place de 7 % de surfaces d'intérêt écologique (haies, bosquets, mares...) sur les exploitations agricoles, la diversification des cultures et le maintien des prairies permanentes.
« Sous prétexte de demander davantage de flexibilité, une majorité d'États membres soutient maintenant un système d'équivalence à ces trois mesures, alors que personne n'en connaît le contenu. Cette approche incertaine risque d'être illisible, complexe et ingérable. Surtout, elle vise à faire payer, au titre du verdissement, des pratiques déjà à l'œuvre sur les exploitations », affirme le Groupe Pac 2013 qui prend acte de la volonté du ministre de l'Agriculture français de promouvoir de réels changements agronomiques sur les fermes.
Selon le Groupe Pac 2013, Stéphane le Foll aurait déclaré à l'issue du conseil agricole : « Les mesures doivent être prises dans une approche la plus globale possible pour avoir des effets de système et pas simplement une juxtaposition de mesures. Le verdissement ne sera réussi que si, dans les exploitations, on a affaire à des effets de système. »
Le Goupe Pac 2013 attend aussi beaucoup du ministre sur le deuxième pilier de la Pac (développement rural). « Nous attendons que les autorités françaises défendent avec force des moyens supplémentaires pour la politique de développement rural, qui ne représente qu'un quart du budget total de la Pac, afin de soutenir l'emploi agricole, la relocalisation des productions et d'accompagner la transition des fermes françaises dans des démarches visant à produire plus durablement. »
En revanche, le Goupe Pac 2013 se dit « déçu » que Stéphane Le Foll ne soit pas revenu sur son opposition à une allocation minimale des fonds du second pilier sur les mesures agroenvironnementales et climatiques. « Nous réitérons notre demande que la France soutienne fermement une allocation minimale d'au moins 30 % pour de telles mesures et qu'elle refuse les outils de gestion des risques qui sont un gouffre financier. »
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(1) Les Amis de la Terre, Agir pour l'Environnement, Cohérence, Confédération paysanne, Fnab, FNCivam, FNPNR, EFNCP, E3D, Générations Futures, Ligue de protection des oiseaux, 4D, Solidarité, Réseau Action Climat, Réseau agriculture durable et WWF.
verdissement
mardi 04 décembre 2012 - 10h47
je comprends mal que le mais ne soit pas considere culture verte nous manquons de mais ce qui provoque la hausse des prix prejudiciables aux eleveurs de porcs et volailles sur notre exploitation de 300 ha de monoculture il va faloire en suprimer 100 ha et sur nos sols hydromorphes par quoi les remplacer seuls des pins maritimes peuvent vegeter ce qui nous obligera a debaucher un ouvrier vive l ecologie ideologique