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Photovoltaïque

Les professionnels restent sur leurs gardes à l'issue de la concertation

Publié le lundi 14 février 2011 - 12h43

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Les professionnels du photovoltaïque ont fait part de leur inquiétude, redoutant notamment une baisse « draconienne » du tarif de rachat de l'électricité solaire, à l'issue de la dernière réunion de concertation sur l'avenir de la filière, organisée vendredi à Paris.

 

L'ancien directeur de l'Institut national de la statistique et des études économiques, Jean-Michel Charpin, et l'ingénieur général des Mines, Claude Trink, chargés de mener la concertation, doivent remettre leur rapport au gouvernement cette semaine.

 

Le gouvernement souhaite mettre en place un nouveau cadre réglementaire « avant le 8 mars », date à laquelle se terminera le moratoire actuel sur les projets solaires.

 

Dans leur prérapport, Jean-Michel Charpin et Claude Trink prônent un pilotage plus fin des aides publiques à la filière mais laissent au gouvernement le soin de trancher les questions les plus cruciales.

 

André Antolini, président du Syndicat des énergies renouvelables (SER), a précisé, vendredi, être « sur ses gardes », redoutant « qu'on baisse les tarifs (de rachat de l'électricité solaire) d'une façon draconienne, ce qui condamnerait les entreprises ».

 

« J'ai un peu l'impression que la concertation était un habillage à la marge de décisions déjà prises en amont », a regretté Richard Loyen, délégué général d'Enerplan (association professionnelle de l'énergie solaire).

 

« Je crains qu'on fasse entrer la filière dans un étouffoir qui soit mortifère pour le secteur », a-t-il ajouté.

 

En marge de la réunion, une manifestation a rassemblé à Paris jusqu'à 300 professionnels et salariés du photovoltaïque, selon le collectif « Touche pas à mon panneau solaire », qui regroupe quelque « 3.700 acteurs de la filière ».

 

« Je suis là pour me battre. C'est une filière qui crée de l'emploi. On file du pognon aux banques et on sucre les aides au solaire », a expliqué Xavier Brasleret, un salarié récemment licencié d'une PME landaise du secteur du photovoltaïque et ayant fait le déplacement.

 

Le gouvernement avait imposé en décembre un moratoire de trois mois pour juguler l'emballement de la filière du photovoltaïque et lancé cette concertation.

 

 

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