Eugénia Pommaret, directrice générale de l'UIPP (Union des industries de la protection des plantes), réagit vendredi dans un communiqué à la nouvelle étude du professeur Gilles-Eric Séralini sur les pesticides et la santé.
« Je suis très étonnée par les résultats de la récente étude sur les pesticides et la santé menée par Gilles-Eric Séralini et son équipe, commente-elle. Au nom de l'UIPP, je demande officiellement une expertise neutre de cette étude par les autorités compétentes afin d'en juger la qualité et la pertinence pour la santé humaine. »
Selon Gilles-Eric Séralini, les pesticides sont deux à mille fois plus toxiques qu'annoncés.
La directrice de l'UIPP tient à rappeler que « les produits mis en vente (substances plus coformulants) sont évalués au préalable dans le cadre de la réglementation européenne, contrairement à ce qui a été affirmé à l'occasion de la communication de ces travaux ».
De plus, « tous les pesticides étudiés dans la publication ont déjà été pleinement évalués avec des études de toxicité in vivo. Ces études sont obligatoires et doivent confirmer l'absence d'augmentation significative de la toxicité de la formulation par rapport à la toxicité de la substance active seule ».
Eugénia Pommaret ajoute : « Les coformulants (antimousses, mouillants...) sont encadrés, comme toute substance chimique, par la règlementation Reach (1). »
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(1) Reach est le règlement sur l'enregistrement, l'évaluation, l'autorisation et les restrictions des substances chimiques. Il est entré en vigueur le 1er juin 2007. Il rationalise et améliore l'ancien cadre règlementaire de l'Union européenne sur les produits chimiques.
Manipulateur
lundi 03 février 2014 - 08h39
Il ne manque pas d'air ce Séralini: il ose présenter des résultats à partir de de manipulations effectuée directement sur des cellules, c'est à dire, in vitro. Mais presque n'importe quel produit, même inoffensif aura un effet sur des cellules (du sel de cuisine par exemple) , effet plus ou moins marqué selon la dose. ce qui compte, ce sont des essais in vivo. L'objectif de cet individu est de se faire publier dans des revues grand public, pour alimenter son industrie de la peur. Après, ne nous étonnons pas de voir arriver des contraintes de plus en plus fortes sur l’utilisation des produits phyto et autres insecticides. (voir, pour les particuliers, l'interdiction faite à l'échéance 2020, d'utiliser des désherbants...).