Le SNIV-SNCP (Syndicat national de l’industrie de la viande et Syndicat national du commerce du porc) s'est élevé contre la décision prise lundi par les représentants de l'Union des groupements de producteurs de viande de Bretagne (UGPVB) et du Marché du porc breton (MPB), de ne pas tenir la séance de cotations au cadran de Plérin (Côtes-d'Armor), mercredi, dans un communiqué.
Les abatteurs demandent que le MPB « tienne normalement sa séance du jeudi 23 septembre en assurant toutes les garanties de sécurité et de respect de l'intégrité des acheteurs ».
« Une telle attitude discrédite et met en grave danger un marché déjà beaucoup décrié, insiste le SNIV-SNCP. Soulignons que bloquer le thermomètre n'a jamais permis de guérir la fièvre. Les abatteurs-acheteurs sont profondément attachés au fonctionnement libre du MPB et à la fixation d'un prix résultant de la seule confrontation de l'offre et de la demande à un moment donné. »
Les abatteurs n'hésitent pas à écrire que le « MPB est en danger ». « L'absence de fonctionnement du marché du porc breton pourrait ouvrir la voie à de nouvelles relations entre acheteurs et vendeurs », ajoutent-ils.
Pour les entreprises, le débat sur la crise porcine doit avoir lieu au sein de l'interprofession, et non au MPB. Elles « n'entendent engager aucun autre débat sur le prix avec les vendeurs en dehors de cette loi du marché ».
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