Le Copa-Cogeca a demandé vendredi dans un communiqué de nouvelles mesures dans le secteur de la viande porcine. Ces demandes concernent notamment les premières remises sur le marché de la viande porcine, qui a bénéficié de l'opération communautaire de stockage privé en février.
Monsieur Tavares, president d'un groupe de travail sur la viande de porc du Copa-Cogeca, explique que « les premières viandes seront remises sur le marché en mai. Et que maintenant, nous avons besoin de nous assurer que cette marchandise sera exportée pour éviter une nouvelle chute des cours ».
Le Copa-Cogeca se réjouit aussi du relèvement du seuil de contamination par des OGM non autorisés en Europe, des cargaisons de matières premières importées pour la fabrication d'aliment. L'organisation assure qu'elle sera attentive aux discussions en cours sur l'éventuel retour des farines animales dans l'alimentation des monogastriques.
De son côté, Pekka Pesonen, le secrétaire général du Copa-Cogeca, assure que « pour améliorer la situation à long terme, des outils de gestion du marché de la viande porcine doivent être maintenus et renforcés. La viande de porc a aussi besoin d'une meilleure promotion tant sur le marché communautaire qu'à l'exportation. »
L'organisation syndicale pointe aussi du doigt la nécessité de renforcer le poids des producteurs face à la grande distribution. Et elle met en garde contre la conclusion d'un accord avec le Mercosur sur la libéralisation du commerce.
« Une nouvelle étude du Copa-Cogeca [...] montre que cela aurait un impact dévastateur sur l'agriculture européenne et entraînerait une augmentation des importations ne remplissant pas les standards communautaires », assure Pekka Pesonen, en insistant sur le fait que les producteurs européens doivent être récompensés « pour leurs engagements à produire une viande répondant à des standards environnementaux, de bien-être et de sécurité sanitaire élevés ».