La Cecab justifie, dans un communiqué de presse, les choix faits dans le plan de continuation de Gad SAS présenté le mercredi 9 octobre 2013 au tribunal de commerce de Rennes. « La Cecab confirme son soutien à la filière porcine et a rappelé ce jour au tribunal qu'elle avait les moyens de soutenir financièrement le plan de continuation », assure la coopérative.
Tout en déplorant l'impact social de son plan, si le tribunal le valide, la Cecab dit prévoir des « investissements significatifs de modernisation » des outils conservés. Et affirme avoir « confiance dans la capacité du nouveau Gad SAS à être durablement rentable et compétitif, en soulignant l'urgence d'une harmonisation européenne des règles sociales et fiscales ».
Le groupe breton assure que, sans les mesures de restructuration prévues pour résorber « la surcapacité industrielle de Gad SAS », l'entreprise était condamnée. Et que, « sur la base de critères économiques et réglementaires, le site de Josselin est le seul capable d'absorber l'intégralité de la production actuelle de Gad SAS dans des conditions d'exploitation compétitives ».
La Cecab rappelle que « Gad SAS subit de plein fouet la crise de la filière porcine. Les difficultés économiques de la filière et l'empilement des normes réglementaires ont conduit à une baisse constante de la production de porcs en France, en particulier en Bretagne depuis les années 1990 ». Et que, pendant ce temps, le nord de l'Europe a pris l'avantage.