Le chef de la FAO, José Graziano da Silva, a appelé lundi la communauté internationale à tirer parti de la période de « calme relatif » pour se préparer aux futures « turbulences des marchés » et à trouver des solutions durables à l'instabilité des prix.
En ouvrant la 40e session du Comité sur la sécurité alimentaire mondiale, la « plateforme la plus importante au monde » sur le sujet, le directeur général de l'Organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), dont le siège est à Rome, s'est réjoui de l'accalmie actuelle sur les prix des produits alimentaires.
« Les perspectives des marchés internationaux des produits vivriers de base sont enfin plus calmes cette année », a-t-il dit, devant 30 ministres de l'Agriculture rassemblés spécialement sur cette question. « La production céréalière a rebondi et des coefficients réserves/utilisation plus élevés devraient apporter une plus grande stabilité aux prix », a-t-il ajouté, précisant que l'indice FAO des prix des céréales était inférieur de 20 % à celui de 2012.
Mais il ne faut pas baisser la garde. « Les cours internationaux ont reculé mais ils restent supérieurs à leurs niveaux historiques. Et les prix devraient rester instables au cours des prochaines années », a-t-il averti.
La semaine dernière, la FAO avait annoncé dans son rapport annuel que 842 millions de personnes avaient souffert de faim chronique au cours de la période 2011-2013, contre 868 millions en 2010-2012 (soit une réduction de 3 %).
Plus les pays sont dépendants des importations de denrées de base, telles les céréales, plus « l'accès économique aux aliments est en dents de scie », a souligné la FAO dans son rapport. Même si - et c'est une surprise - la flambée des cours des céréales sur le marché mondial en 2010-2012 a finalement eu moins d'impact que redouté sur les prix à la consommation. « La situation actuelle donne l'occasion aux agriculteurs de réinvestir dans l'agriculture », a poursuivi M. Da Silva, préconisant des politiques ciblées sur les petits exploitants.
Selon la FAO, les familles disposant de faibles revenus doivent en attendant bénéficier de programmes de protection sociale, y compris de transferts monétaires pour les ménages extrêmement pauvres.
En octobre 2012, lors de la précédente session, les ministres avaient dû faire face à la troisième flambée des cours mondiaux des céréales en cinq ans.
la greve
mardi 08 octobre 2013 - 17h23
je vois que tant que l'on crois au syndicalisme rien ne bouge une baisse de la production est le seul moyen de se faire respecter le prix du mais doit etre minimun à250€ le prix du lait en ukraine laissent les syndicats dans un silence de mort car tous les representant sont payés pour fermer leur gueule crocodile40