Mercredi en fin de matinée, un convoi regroupant vingt-cinq véhicules agricoles, trois vaches et soixante à soixante-dix agriculteurs ont défilé dans les rues de Saint-Etienne à l'appel de la Confédération paysanne.
«Nous nous sommes installés sur une place passante de la ville, détaille Philippe Marquet, membre de la commission lait du syndicat. Chaque jour une nouvelle vache nous rejoindra en attendant le 1er septembre, jour où Mariann Fischer-Boel sera auditionnée par des députés européens».
Depuis Lundi, dans la Loire, les adhérents de la Confédération paysanne ont demandé aux industriels des explications sur la contractualisation. «Nous allons faire remonter aux pouvoirs publics et aux politiques notre avis sur ce dossier, détaille Philippe Marquet. Ce qui est proposé ressemble à de l'intégration. Nous voulons aussi leur rappeler que derrière la crise laitière, il y a aussi des enjeux sociaux et d'aménagement du territoire».
Les actions qui ont commencé en début de semaine dans la région Rhônes-Alpes, marquent le début d'un mouvement appelé à s'élargir. «Nous redisons au ministre que la contractualisation n’est pas un moyen de régulation européen du marché», a insisté la Confédération paysanne des Pays de la Loire mercredi, dans un communiqué. Elle invite «les paysans qui partagent son analyse à se joindre aux différentes actions qui seront menées dés la fin du mois».
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