Les membres du conseil des vins de FranceAgriMer, réuni le jeudi 21 juillet 2011, ont adopté à l'unanimité le projet de plan stratégique sur la promotion et la communication des vins français pour 2011-2013.
Outre des actions à l'exportation, ce plan prévoit le financement d'actions en France. Il projette aussi de mettre en avant l'origine France en utilisant comme marqueur collectif, le logo actuellement utilisé par la Sopexa, dans le cadre de sa délégation de service public.
Le fonds de la filière viticole, cofinancé à parité par les professionnels, est doté pour 2011 de 8 millions d'euros de crédits de FranceAgriMer pour la partie relative à la promotion.
Selon Eric Rosaz, directeur délégué à la viticulture, « 2,3 M€ vont servir à cofinancer des programmes interprofessionnels de promotion, 5,4 M€ sont réservés à la promotion des vins français en général et 300.000 € sont affectés à des actions diverses ».
Le plan stratégique s'articule autour de trois idées fortes.
D'abord, à l'exportation, il vise à concentrer le soutien à la promotion sur seulement dix pays cibles : le Royaume-Uni, l'Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas, le Danemark, les USA, le Canada, la Chine, le Japon et la Russie. Il est à noter que ces cibles représentent près de 85 % des exportations françaises de vins.
Par ailleurs, le plan prévoit un programme de promotion spécifique à destination du marché français avec trois thématiques particulières : la consommation responsable, l'œnotourisme et la formation pour une meilleure connaissance des vins français.
Enfin, les professionnels de la filière sont tombés d'accord pour utiliser le logo « France » créé et développé par la Sopexa dans le cadre de sa délégation de service public. « Il s'agit d'une Tour Eiffel stylisée, avec une écharpe aux couleurs du drapeau français, marquée du slogan “Bon appétit” », a précisé Eric Rosaz.
« Il s'agit maintenant de voir comment ce logo pourrait être adapté à la filière viticole pour être réutilisé comme signature collective, notamment sur les campagnes interprofessionnelles. Les professionnels ont donné leur feu vert sur le principe... Une expertise juridique est désormais en cours pour vérifier la faisabilité du projet. »