Des chercheurs de l'Inra de Toulouse viennent d'identifier un mécanisme original de contrôle de l'infection de la luzerne (Medicago sativa) par la bactérie Sinorhizobium meliloti. Ces deux espèces vivent en symbiose, la bactérie permettant à la luzerne de fixer l'azote atmosphérique.
« Les découvertes majeures de ces 20 dernières années sur les symbioses rhizobium-légumineuses permettent d'espérer un jour transférer la capacité à fixer l'azote atmosphérique, au mois partiellement, aux céréales (blé, riz, maïs), explique l'Inra dans un communiqué paru le 18 mai 2012. Un des enjeux de cette recherche sera de développer des rhizobiums adaptés aux céréales et, en particulier d'optimiser leur capacité infectieuse. A terme, cela permettrait de réduire l'apport d'engrais chimiques sur ces cultures céréalières. »