Les inondations, qui ont frappé la semaine dernière l'ouest de la République tchèque, ont causé des dégâts évalués à environ 2 milliards de couronnes (78 millions d'euros) rien que dans l'agriculture, a indiqué ce lundi 10 juin 2013 le chef de la chambre agraire tchèque, Jan Veleba.
« Selon nos estimations, les dégâts dans le secteur de l'agriculture risquent d'atteindre environ 2 milliards de couronnes (78 millions d'euros) », a déclaré M. Veleba, au cours d'une conférence de presse. Ce chiffre inclut, selon lui, des dégâts dans la production végétale, censés atteindre 1,1 milliard de couronnes (42,8 millions d'euros). « Pour moi, c'est une mauvaise surprise. J'ai espéré que les dégâts ne seraient pas aussi élevés », a-t-il dit. Ce chiffre ne comprend toutefois pas les moyens nécessaires pour la remise en état des terres et des bâtiments inondés, a précisé M. Veleba.
Le montant des dégâts est néanmoins inférieur à celui de 3,6 milliards de couronnes (140 millions d'euros) comptabilisé lors de la crue catastrophique d'août 2002.
Selon le ministère de l'Agriculture, l'eau a inondé 55.553 hectares de terres agricoles, dont 32.400 hectares de terres arables et plus de 18.000 hectares de prairies. La crue a détruit environ 1.000 hectares, soit environ 12 % des champs de légumes en République tchèque, notamment dans les districts de Nymburk, Litomerice et Melnik, en Bohême centrale et de l'est. Une hausse des prix des légumes est à attendre en conséquence, selon M. Veleba.
De son côté, le ministre de l'Agriculture, Petr Bendl, a indiqué qu'une première évaluation des dégâts sur les installations de gestion de l'eau atteignait quelque 2,2 milliards de couronnes (85,7 millions d'euros).