Un décret du 14 février 2014, publié dimanche au Journal officiel, relève le seuil d'écrêtement du minimum contributif.
La pension de vieillesse d'un assuré du régime général ou d'un régime aligné (MSA salariés, régime social des indépendants, régime des cultes) liquidant ses droits à « taux plein » ne peut être inférieure à un montant minimum, dit « minimum contributif ». Il s'élève, au 1er avril 2013, à 628,99 € par mois. Ce montant peut être majoré pour les assurés ayant cotisé au moins 120 trimestres : il est alors porté à 687,32 € par mois. Ces montants sont proratisés lorsque l'assuré ne réunit pas la durée d'assurance requise pour sa génération.
Le décret du 14 février augmente de plus de 80 € par mois le total mensuel de pensions au-delà duquel le minimum contributif n'est plus servi : il porte ce plafond à 1.120 € par mois à compter du 1er février 2014 (1.039 € auparavant).
Un plus grand nombre d'assurés modestes bénéficieront du minimum contributif, dans les conditions de droit commun. Cette mesure, qui concerne les pensions liquidées à compter du 1er février 2014, pourra représenter jusqu'à 80 € supplémentaires de pension mensuelle totale.