Le salon national des Cuma, qui se tient les 28 et 29 août 2013 à la Chapelle-Caro, dans le Morbihan, devrait réunir plus de 10.000 agriculteurs.
Organisé juste avant le début des ensilages, le salon national des Cuma a attiré de nombreux visiteurs dès le premier jour et sous le soleil. 150 exposants occupent les 35 hectares mis à disposition par la commune.
Malgré un contexte économique difficile pour les volaillers et les éleveurs de porcs, les visiteurs se passionnent pour les démonstrations de matériel, les débats au pied des machines.
« Le salon encourage les échanges entre cumistes venus de toutes les régions. Cette année, nous avons choisi comme axe fort l'ensilage de maïs : la saison s'y prête et beaucoup de Cuma doivent renouveler leur matériel. Nous nous interrogeons aussi sur la taille des futurs chantiers d'ensilage », explique le président du salon, Michel Le Roch, à l'heure où une Cuma du Finistère vient de s'équiper d'une ensileuse à douze rangs.
Les échanges dans les forums se multiplient aussi sur l'emploi, les Cuma employant 4.600 salariés.
Les relations avec les collectivités locales (méthanisation, bois énergie ou valorisation de fauches de bord de route) sont aussi au coeur de ce salon professionnel.
L'organisation du travail, mais aussi des Cuma entre elles, a aussi été beaucoup débattue. Les réseaux veulent développer les échanges d'informations pour améliorer le maillage entre Cuma : hangar en commun, ateliers de réparation en commun, salariés partagés. A l'exemple d'un des ateliers (moissonneuses-batteuses partagées entre une Cuma de la Vendée et du Morbihan), il s'agit aussi d'échange de gros matériel entre département, voire régions.
Les visiteurs viennent faire le plein d'énergie à l'heure de l'ébranlement de l'agroalimentaire breton : « Les projets sont là où sont les groupes. Dans les Cuma, il y a une dynamique. On vit mieux quand on est moins isolé », soulignait Éric Touzard, agriculteur dans le Morbihan.
En Bretagne, un éleveur sur deux est en Cuma. « Solides et solidaires », le slogan des Cuma est plus que jamais à l'épreuve de l'actualité.
des structures trés complexes...
mercredi 28 août 2013 - 20h24
Les CUMA coutent cher, en fonctionnement, en subventions directes, en bonification...pas toujours évident à gérer dans l'investissement, l'usage rationnel des équipements et l'entretien. la nécessité d'évoluer vers une rigueur maximum et une pleine "responsabilisation" de chacun...